Le 9 octobre
les manifestants du secteur santé ont rendez-vous
cours d’Albret à l’angle de la rue TASTET à 11h30.
Vendredi 07 Septembre 2018, Agnès Buzyn est venue inaugurer le nouvel hôpital de Libourne en grande pompe. Un rassemblement syndical soutenu par la CGT, FO, SUD santé et autres soutiens tels que les Unions locales et partis politiques étaient présents pour dénoncer la dégradation des conditions de travail ainsi que le mal-être du personnel . La ministre n’a pas souhaité rencontrer les manifestants malgré leur insistance. Une délégation syndicale a été reçue néanmoins à la sous-préfecture.
Les salariés fuient l’hôpital de Libourne: près de 70 départs en Juillet et donc autant de nouveaux collègues à encadrer et à former. Les arrêts de travail sont passés de 7 à 12%. Des systèmes de remplacement minimalistes sont mis en place tandis que le personnel est déjà à bout de souffle.
l’OCDE, à l’occasion de la publication de son « Panorama de la santé » confirme que les IDE de notre pays ont les plus bas salaires de tous les pays développés ! (Comparés au salaire moyen dans chaque État.)
Alors que les conditions de travail ne cessent de se dégrader, que les accidents du travail et les maladies professionnelles ne cessent d’augmenter, le gouvernement prévoit de supprimer les CHSCT dans la fonction publique
les trois organisations syndicales, CGT FO et Solidaires, vont continuer de porter leurs revendications en faveur d’une instance indépendante et dédiée à l’hygiène, la santé et la sécurité des travailleurs, indispensable à l’amélioration des conditions de travail.
Suite à l’annonce de l’ouverture d’un plan social sur le site de FORD situé à Blanquefort, des dizaines de salariés se sont rassemblés avec les syndicats CGT et SUD ainsi que la présence des Cheminots, venus en nombre les soutenir. Tous, veulent qu’une solution soit trouvée : qu’il y ait un repreneur pour maintenir les emplois sur l’usine.
Un comité de suivi s’est tenu aujourd’hui à la Préfecture pour décider de l’avenir du site. Cela fait dix ans que le syndicat CGT et les salariés se battent pour défendre leur emploi malgré des multiples tentatives du constructeur américain pour fermer l’usine de Blanquefort. Aujourd’hui, c’est 910 emplois qui sont directement menacés.
Partagés entre l’écœurement, la désillusion, la démoralisation et en même temps de la colère, des salariés continuent à se battre et n’ont pas dit leur dernier mot. Ils comptent sur l’intervention des pouvoirs publics pour les soutenir.
La priorité c’est sauver l’usine et les emplois !!! Cela suppose que les pouvoirs publics, l’Etat, le gouvernement interviennent clairement surtout lorsque beaucoup d’argent fut donné au constructeur américain pour maintenir les emplois sur le site de Blanquefort. Nous devons leur imposer de rendre des comptes et de respecter leurs obligations envers la collectivité.